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L’harpagophytum pour vos douleurs articulaires et musculaires

L’harpagophytum pour vos douleurs articulaires et musculaires

L’harpagophytum, également connu sous le nom de « griffe du diable », est une plante originaire d’Afrique du Sud, plus précisément des régions désertiques du Kalahari et de Namibie. Elle a été traditionnellement utilisée par les tribus indigènes de la région pour traiter une variété de problèmes de santé, notamment les douleurs articulaires, les douleurs musculaires, les maux de tête et les problèmes digestifs.

Il est particulièrement efficace pour traiter les douleurs articulaires et musculaires, notamment l’arthrite, les douleurs lombaires, les douleurs cervicales et les tendinites. Elle est également utilisée pour soulager les douleurs liées à la fibromyalgie.

L’harpagophytum contient des composés actifs appelés harpagosides, qui ont des propriétés anti-inflammatoires et analgésiques. Ces composés agissent en bloquant les enzymes responsables de l’inflammation et en réduisant la production de cytokines inflammatoires.

L’harpagophytum est généralement utilisé sous forme de complément alimentaire, de teinture ou d’extrait liquide. Les formes les plus courantes sont les capsules et les comprimés, qui contiennent généralement de l’extrait sec d’harpagophytum.

En somme

  • Réduction de la douleur : l’harpagophytum est souvent utilisé pour réduire les douleurs articulaires, notamment celles liées à l’arthrose. Il peut également soulager les douleurs musculaires et les maux de dos.
  • Effet anti-inflammatoire : l’harpagophytum possède des propriétés anti-inflammatoires qui peuvent aider à réduire les inflammations et les gonflements.
  • Effet relaxant : l’harpagophytum peut aider à détendre les muscles et à réduire les tensions corporelles, favorisant ainsi la relaxation.
  • Action antioxydante : l’harpagophytum est riche en antioxydants, qui peuvent protéger les cellules contre les dommages causés par les radicaux libres.

Posologie

Pour les adultes, la dose recommandée d’extrait sec d’harpagophytum est généralement de 400 à 500 mg, deux ou trois fois par jour. Cette dose peut être prise sous forme de comprimés, de gélules ou de capsules.

Nos produits à base d’harpagophytum

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Tout sur le Camphre ! Bienfaits, Histoire, Utilisations

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Origine et histoire du camphre

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Le camphre est produit à partir de l’arbre de camphrier (Cinnamomum camphora), originaire d’Asie de l’Est et du Sud-Est. Les premières références à l’utilisation du camphre remontent à l’Antiquité, où il était utilisé en médecine traditionnelle pour traiter les maladies respiratoires, la douleur et l’inflammation.

Au Moyen Âge, le camphre a été introduit en Europe par les Arabes et était considéré comme une substance précieuse et rare. Il était souvent utilisé dans les parfums, les encens et les médicaments.

Au XIXe siècle, le camphre est devenu un produit de plus en plus important pour l’industrie pharmaceutique. Il a été utilisé comme anesthésique local, anti-inflammatoire, anti-prurigineux et anti-infectieux. Le camphre a également été utilisé dans les premiers médicaments contre la grippe, tels que le célèbre Vick’s VapoRub.

Formes

Sous forme solide, le camphre est une substance blanche et cireuse, qui peut être taillée en petits morceaux ou utilisée en blocs plus gros. Il est souvent utilisé dans les pièces pour repousser les insectes, dans les produits de soins pour la peau pour soulager les démangeaisons, ou encore dans les médicaments en tant qu’antiseptique et expectorant

En poudre cristalline, le camphre est utilisé pour la fabrication de médicaments, de parfums et d’insectifuges. Il peut également être utilisé comme additif alimentaire dans certains pays.

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Sous forme liquide, le camphre est souvent utilisé comme ingrédient dans les lotions et les crèmes pour la peau, ou dans les huiles essentielles pour aromathérapie. Il peut également être utilisé en tant qu’analgésique topique.

Utilisations et bienfaits du Camphre

Le camphre est utilisé dans de nombreux produits, notamment les crèmes topiques, les baumes pour les lèvres, les inhalateurs, les suppositoires et les médicaments oraux. Les avantages du camphre comprennent:

  • Soulagement de la douleur: Le camphre a des propriétés analgésiques et anti-inflammatoires qui peuvent aider à soulager la douleur musculaire et articulaire.
  • Réduction de l’inflammation: Le camphre peut réduire l’inflammation en bloquant l’action de certaines enzymes inflammatoires dans le corps.
  • Traitement des infections: Le camphre a des propriétés antibactériennes, antifongiques et antivirales qui peuvent aider à traiter les infections cutanées et respiratoires.
  • Soulagement de la congestion nasale: Le camphre est souvent utilisé dans les inhalateurs pour aider à soulager la congestion nasale et la toux.
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En somme

Le camphre est un composé organique polyvalent qui a été utilisé depuis des siècles en médecine traditionnelle et dans diverses industries. Ses propriétés analgésiques, anti-inflammatoires, antibactériennes et antivirales en font un ingrédient important dans de nombreux produits de soins de santé. En outre, il est largement utilisé dans la fabrication de produits de beauté et de soins personnels pour ses propriétés rafraîchissantes et stimulantes.

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Les bienfaits d’une algue unique : la Klamath AFA

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L’algue Klamath, également connue sous le nom d’Aphanizomenon flos-aquae (AFA), est une micro algue de la famille des cyanobactéries. Elle mesure environ 0,2 à 0,5 millimètres de diamètre et est de couleur vert bleuâtre. Elle fait concurrence à la spiruline avec plus de 115 nutriments. Ce super aliment tire son nom du lac klamath dans l’Oregon aux Etats Unis, unique lieu de récolte de cette algue. Ce lac aux propriétés uniques fait de la klamath une algue exceptionnelle. En plus d’être un super aliment, elle améliore le bien-être général, stimule fortement le système immunitaire et augmente les capacités de régénération cellulaire et de récupération de l’organisme !

Il convient de noter que la collecte de l’algue Klamath dans son habitat naturel est réglementée pour éviter la surexploitation et préserver l’écosystème de la région de Klamath Lake. Son lieu de culture unique fait de cette algue un produit rare et cher à l’achat.

Composition

La composition de l’algue Klamath est unique en son genre. Elle contient des protéines, des acides gras essentiels, des vitamines, des minéraux et des pigments. Les protéines de l’algue Klamath sont complètes et contiennent tous les acides aminés essentiels nécessaires au corps humain. Les acides gras essentiels sont également présents en quantité élevée, y compris des oméga-3 et oméga-6. Ces acides gras sont importants pour le fonctionnement du cerveau, du système nerveux et pour le maintien d’un système immunitaire sain.

L’algue Klamath est également riche en vitamines, notamment les vitamines B1, B2, B3, B6, B9 et B12. Ces vitamines sont essentielles pour la production d’énergie, la formation des cellules sanguines et le maintien d’un système nerveux sain. En plus des vitamines, l’algue Klamath contient également des minéraux tels que le fer, le calcium, le magnésium, le potassium et le zinc. Ces minéraux sont importants pour la santé des os, des muscles et du système immunitaire.

Les pigments de l’algue Klamath sont également bénéfiques pour la santé. La phycocyanine, un pigment bleu-vert présent dans l’algue Klamath, est un antioxydant puissant qui aide à protéger les cellules contre les dommages causés par les radicaux libres (responsables du vieillissement prématuré des cellules du corps). Cette substance aide également à stimuler le système immunitaire.

Bienfaits de la klamath

Les bienfaits pour la santé de l’algue Klamath sont nombreux. En plus d’être un super aliment booster de vitalité, elle améliore le bien-être général, stimule fortement le système immunitaire et augmente les capacités de régénération et de récupération de l’organisme.

  • Super aliment ultra riche en nutriments tels que des protéines, des acides gras essentiels, des vitamines, des minéraux et des pigments
  • Améliore le bien-être général et augmente l’énergie
  • Elle a une action neurologique et sur le moral : elle contient de la PEA (phényléthylamine = neurohormone) précurseur de sérotonine et dopamine. Intervient dans le sentiment de plaisir et de joie intense, tout en réduisant le stress.
  • Stimule le système immunitaire
  • La phycocyanine, pigment présent dans l’algue Klamath, est un antioxydant puissant qui aide à protéger les cellules contre les dommages causés par les radicaux libres
  • Prévient les maladies chroniques
  • Améliore la récupération de l’organisme
  • À une certaine dose, elle stimule la régénération cellulaire.

Posologie

La posologie de l’algue Klamath peut varier en fonction de la forme sous laquelle elle est consommée (poudre, comprimés, capsules, etc.) et de l’objectif de la prise (amélioration de la concentration, de l’humeur, du système immunitaire, etc.).

Cependant, en général, la dose recommandée pour l’algue Klamath en poudre est de 1 à 2 cuillères à café (environ 3 à 6 grammes) par jour. Cette dose peut être ajoutée à des boissons, des smoothies ou des aliments. Il est recommandé de commencer avec une dose plus faible et d’augmenter progressivement pour permettre au corps de s’habituer aux effets de l’algue Klamath.

Pour les comprimés et capsules d’algue Klamath, l’apport journalier recommandé est de 500 à 1000 mg par jour.

En somme

En conclusion, l’algue Klamath est une super algue récemment découverte, provenant du lac Klamath dans l’Oregon aux Etats Unis. Elle est riche en nutriments tels que les acides aminés, les vitamines, les minéraux et les antioxydants ce qui lui confère de très nombreuses vertus.

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Les bienfaits du curcuma, célèbre épice Indienne

Le curcuma est une épice de cuisine populaire qui est utilisée depuis des millénaires en Asie et en Inde. Cependant, cette épice est bien plus qu’un simple ingrédient de cuisine, elle possède également des propriétés médicinales qui ont été utilisées pendant des siècles pour traiter une variété de problèmes de santé. Les avantages pour la santé du curcuma sont nombreux et variés, allant de la prévention des maladies cardiaques à la réduction de l’inflammation.

De son nom scientifique curcuma longa aussi appelé safran des indes, plante originaire de l’Asie du sud-est, le curcuma est une plante herbacée pouvant atteindre 1 mètre de haut, à la très jolie fleur blanche ou rose presque violette. C’est à l’intérieur de sa racine aussi appelée rhizome que se trouve la partie la plus populaire dont on connait la couleur si distinctive, d’un orange éclatant. Il est généralement cultivé en Inde et en Asie du sud, cuit, séché puis réduit en poudre.

Les Bienfaits du Curcuma

Puissant Anti Oxydant

C’est à l’intérieur de cette racine que l’on retrouve l’un des principaux composants actifs du curcuma, qui est la curcumine, un antioxydant puissant qui aide à protéger les cellules du corps contre les dommages causés par les radicaux libres. Les radicaux libres sont des molécules instables qui peuvent endommager les cellules et les gêner dans leur fonctionnement normal. Ces dommages peuvent entraîner des maladies telles que les maladies cardiaques, le cancer et le vieillissement prématuré (peau, organes …). En consommant des aliments riches en antioxydants, tel que le curcuma, vous pouvez aider à protéger vos cellules contre ces dommages.

Anti Inflammatoire Naturel

Le curcuma est également connu pour ses propriétés anti-inflammatoires remarquables. L’inflammation est un processus normal qui se produit dans le corps lorsqu’il se défend contre une infection ou une blessure. Cependant, l’inflammation peut également être chronique et causer des dommages aux organes et aux tissus. Les maladies chroniques telles que l’arthrite, le diabète et les maladies cardiaques sont souvent associées à une inflammation chronique. En consommant des aliments anti-inflammatoires comme que le curcuma, vous pouvez aider à réduire l’inflammation dans votre corps et à réduire le risque de développer ces maladies.

Activité Digestive & Hépatique

Le curcuma est également utilisé pour traiter et prévenir les maladies digestives. Il peut aider à soulager les symptômes du syndrome du colon irritable, de la maladie de Crohn et de la gastrite. Il peut également aider à améliorer la digestion en augmentant la production de bile, ce qui peut faciliter la digestion des graisses. Il est aussi efficace afin de réduire les gaz intestinaux et a un effet hépatoprotecteur.

Améliore La Peau

En plus de ces avantages pour la santé, le curcuma est également utilisé pour traiter une variété de problèmes de peau tels que l’eczéma, le psoriasis et l’acné. Il possède des propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes qui peuvent aider à réduire l’inflammation et les dommages causés par les radicaux libres, qui sont susceptibles de nuire à la qualité de la peau.

Améliore La Santé du Foie

Également utilisé pour protéger et renforcer le foie, il peut aider à protéger le foie contre les dommages causés par l’alcool et les médicaments, et peut également aider à réduire les niveaux de triglycérides et de cholestérol dans le sang.

Biodisponibilité du Curcuma

Il est également important de noter que la curcumine, le composant actif du curcuma, est mal absorbé par l’organisme, il est donc souvent combiné avec de la pipérine (un composant de poivre noir) pour augmenter son absorption. La pipérine est un alcaloïde naturel du poivre qui améliore notablement l’assimilation de la curcumine par le corps (sa biodisponibilité (absorption) est multipliée par 20 en présence de pipérine).

Posologie

Il est intéressant de consommer un minimum de 200mg à 300mg par jour de curcuminoïdes. Il possible de monter la posologie jusqu’à 600mg par jour. La consommation peut se faire en une ou plusieurs fois, en consommant le curcuma en épice de cuisine par exemple, et/ou en produit diététique ou sous forme de complément alimentaire.

En Somme

En somme, le curcuma est une épice populaire qui est utilisée depuis des millénaires pour ses propriétés médicinales. Il est anti inflammatoire et riche en antioxydants qui peuvent aider à protéger les cellules contre les dommages et à réduire l’inflammation dans le corps. Il peut également aider à améliorer la digestion, la peau et le foie. Il est possible de consommer du curcuma quotidiennement. À ce jour aucune toxicité ou effets secondaires n’ont été remarqués suite à son utilisation.

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Pourquoi les plantes méditerranéennes ?

Plantes méditerranéennes

Le climat méditerranéen se caractérise par de longs étés chauds et secs et des hivers doux et humides.
Ce climat a favorisé l’évolution d’une flore typique et extrêmement variable, tout à fait différente des autres parties de l’Europe.

Les milieux de climat méditerranéen se retrouvent dans le bassin méditerranéen (où ce climat fut décrit pour la première fois), en Australie du sud et du sud-ouest, le long des côtes de Californie, le long des côtes du Chili et au sud-ouest de l’Afrique du sud.

La biodiversité des régions méditerranéennes est remarquable : par exemple le bassin méditerranéen est l’une des régions les plus riches en biodiversité avec 25000 espèces végétales, soit 10 % des plantes connues, alors que sa surface terrestre ne représente que 1,6 %. Près de 60 % de ces espèces ne se retrouvent nulle part ailleurs !

Les plantes méditerranéennes ont développé des adaptations physiques et chimiques à ce type de climat : des cycles de vie raccourcis, des tissus gorgés d’eau, des feuilles réduites et aussi l’élaboration d’huiles essentielles aux multiples propriétés (plantes aromatiques). La principale caractéristique de la flore méditerranéenne est son adaptation à la sécheresse et à la chaleur estivale.

Il s’agit pour les végétaux, dans des conditions extrêmes, de limiter l’évaporation.

Certaines plantes, comme par exemple le ciste cotonneux, vont jusqu’à perdre une grande partie de leur feuillage durant l’été et se mettent quasiment en repos végétatif.

D’autres recouvrent leur feuilles de cire (l’arbousier) ou transforment leurs feuilles en épines (le calicotome épineux), en écailles (le cyprès), en aiguilles.

Nombre de ces plantes méditerranéennes sont aromatiques, on en dénombre une sur trois pratiquement  (thym, fenouil, armoise, romarin sarriette, sauge, lavande). Ces molécules odorantes sont élaborées dans différentes structures spécialisées de la plante : cellules épidermiques (fleur) poils sécréteurs (calice, tige, feuille) ou encore cellules sécrétrices (tige, écorce, racine, feuille, graine).

De nombreuses familles de plantes aromatiques sont devenues célèbres telles les Lamiacées (thym, romarin, mélisse, menthe, lavande, origan), les Apiacées (fenouil, anis, carotte, carvi, cumin), le Myrtacées (eucalyptus, myrte, niaouli, cajeput),  les Rutacées (oranges, citrons, bergamote, cédratier) etc.

Si nous avons hérité de toute cette connaissance des plantes médicinales dans le bassin méditerranéen, il restait encore à faire les « bonnes associations » entre plantes proposées dans les produits Phyt’Avans.

Ceci a pu être réalisé grâce à  l’expertise  mon expertise: je suis spécialiste des plantes médicinales méditerranéennes et auteur de l’ouvrage « Ces Précieuses Plantes de Méditerranée » aux éditions Edisud.

La flore de Méditerranée est une des flores les plus passionnante qui soit. Les plantes poussent dans des conditions climatiques exceptionnelles qui les ont amenées à élaborer des substances chimiques aux propriétés médicinales très larges et très puissantes.

Nombre de ces « herbes aromatiques » synthétisent et stockent dans des tissus végétaux spécialisés des huiles essentielles aux propriétés médicinales de plus en plus étudiées et reconnues mais aussi des constituants amers aux propriétés pharmacologiques marquées : monoterpènes de l’olive ou du fenouil amer, diterpènes des labiées comme la sauge et le romarin, triterpènes (limonoïdes ) des pépins d’agrumes, hétérosides de flavanones de l’écorce de nombreux agrumes comme l’orange amer et le cédratier, etc…

Quand on sait que ces plantes renferment également de nombreux pigments (anthocyanes, flavonoïdes, etc.) on comprend mieux leur pouvoir antioxydant et antiradicalaire (parmi les plantes aromatiques les plus antioxydantes citons la sarriette, la marjolaine, le curcuma, le poivre, le romarin, la sauge et le thym).

Selon la plante utilisée et son association ou non à d’autres plantes, le domaine d’utilisation des plantes de Méditerranée reste très étendu : stimulation de la digestion (propriétés appétentes et digestives), diminution des spasmes intestinaux (effet spasmolytique), action sur les troubles circulatoires (propriétés antiradicalaires), stimulation de l’élimination de l’eau (effet diurétique), drainage hépatique (propriétés hépatoprotectrices), activités antimicrobiennes, etc…

C’est toutes ces merveilles de la nature que nous sommes allés cueillir pour vous, pour vous les restituer tel quel en ampoules (0% conservateur, colorant, sucre ou alcool) et pour une efficacité maximale !

A vous les bienfaits de la phyto-méditerranée.

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Flore intestinale (microbiote) et obésité

La flore intestinale est l’ancienne dénomination poétique d’une réalité appelée aujourd’hui le microbiote intestinal.

Le microbiote intestinal est un ensemble important de bactéries (cent mille milliards) réparties le long du tractus intestinal et dont la composition globale est variable selon la localisation, les individus, l’âge, les périodes de la vie d’un même individu.

Suite à la mise au point du séquençage de l’ADN à haut débit (pyroséquençage) il a été possible de séquencer et identifier tous les gènes des bactéries présentes dans l’écosystème digestif humain(métagénome) grâce aux travaux menés en Europe (Meta-Hit)(1) et aux États-Unis (Human Microbiome Project)(2).

Quelques chiffres sur ce microbiote, d’après des résultats européens, donnent rapidement le tournis :

  • cent mille milliards de bactéries (soit cent fois plus que le nombre de cellules qui constituent le corps humain) réparties en plus de 3000 espèces représentant 3,3 millions de gènes bactériens identifiés pour une cohorte de 124 individus.
  • et le métagénome, qui représente 150 fois le génome humain.

Les rôles joués par cette flore endogène sont très nombreux et certains sont maintenant bien connus(3) :

  • Effet de barrière
    La flore intestinale protège le tube digestif et l’organisme de l’implantation et de la multiplication de germes pathogènes ou opportunistes grâce à un “effet barrière” qui s’exerce entre autre par un processus de compétition au niveau de récepteurs d’adhérence à la muqueuse intestinale et par la production de substances antimicrobiennes, les bactériocines .
  • Effet sur le système immunitaire
    La flore intestinale module la réponse des IgA sécrétoires vis-à-vis des pathogènes. En effet, cette flore est capable d’augmenter localement le nombre de lymphocytes B sécrétant ces IgA sécrétoires. Elle développe également les mécanismes de la tolérance immune vis-à-vis des protéines alimentaires et des bactéries intestinales. Au niveau périphérique, elle stimule la phagocytose protectrice contre l’infection et la synthèse des cytokines nécessaires à la réponse immune.
  • Effet de production d’éléments essentielsLa flore intestinale participe à la synthèse de vitamines (B2, B5, B9, B12, K). Elle assure également la production d’enzymes digestives et protectrices.
  • Effet de détoxicationLa flore intestinale est impliquée dans la transformation métabolique de substances potentiellement cancérigènes. Elle module également les effets des toxines émises par les micro-organismes pathogènes.

    Autres effets.
    La flore intestinale permet la récupération d’énergie à partir d’éléments non digérés lors de leur dégradation par fermentation. Elle améliore aussi l’accessibilité aux micronutriments. Enfin, elle pourrait jouer un rôle dans l’efficacité de certains médicaments par leur métabolisation, tels que les digitaliques et les anticoagulants coumariniques (antivitamines K).

Au niveau des espèces, les bactéries dominantes du microbiote humain peuvent être réparties en 3 lignées (phyla) bactériennes majeures (Bacteroidetes, Firmicutes et Actinobacteria)

Les perturbations du microbiote intestinal sont impliquées aussi bien dans certaines pathologies intestinales que dans des pathologies extra-intestinales. Parmi ces pathologies, il faut citer les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) du type maladie de Crohn ou rectocolite hémorragique, l’obésité, le syndrome métabolique, certaines pathologies cardiovasculaires, certaines pathologies allergiques et avec plus de prudence, l’autisme ou les troubles du comportement.

Des données récentes obtenues dans des modèles animaux mais également chez l’homme suggèrent que des modifications qualitatives de la flore caractérisent les individus obèses et suggèrent que le régime alimentaire influe sur la composition du microbiote(4). L’histoire commence en 2006 avec Gordon lorsqu’il montre chez la souris que l’introduction, chez un animal germ free, du microbiote d’un animal obèse entraîne une prise de poids supérieure à celle qui suit le transfert du microbiote d’un animal normal.
Les souris présentant une obésité d’origine génétique (ob/ob) possèdent deux fois moins de Bacteroidetes et une augmentation proportionnelle des Firmicutes que leurs congénères sauvages. Relativement plus riche en firmicutes et moins en bactéroidetes (les deux phylae dominants), le microbiote « obèse » est plus favorable à l’absorption distale des calories. Un même déséquilibre firmicutes/bactéroidetes a été retrouvé chez des sujets obèses, réversible avec la perte de poids. D’où l’idée que les sujets obèses « bénéficieraient » d’une efficacité digestive meilleure.

Mais la situation est plus complexe qu’elle n’y parait comme le prouve une étude récente(5), assez exceptionnelle par sa rigueur. Dans des conditions rigoureusement contrôlées, les auteurs de Phoenix, Arizona, ont soumis 12 sujets normaux et neuf obèses (IMC > 40), successivement et at random, à un apport d’énergie dit « de maintien », puis à 2400 et 3400 Kcal/j, de composition nutritionnelle identique et par séquences de trois jours. Pour chaque période l’énergie contenue dans les fecès a été mesurée en bombe calorimétrique et la composition du microbiote analysée.

Constatations :

  1. sous régime de maintien, qui commençait la séquence, pas de différence d’abondance relative des deux lignées majeures du microbiote, en dépit des variations interindividuelles attendues, entre normaux et obèses.
  2. dans l’ensemble une surcharge énergétique (relativement au régime de maintien) entraîne en trois jours une élévation des firmicutes et une baisse des bactéroidetes significativement associée au surplus calorique.
    Adaptation donc très rapide au changement de régime, sans grande variation pondérale.
  3. le pourcentage des calories ingérées retrouvé dans les selles est significativement lié aux variations du microbiote : chez les sujets normaux, une augmentation de 20% des Firmicutes et une baisse correspondante des bactéroidetes est associée à une augmentation du stockage d’énergie de ≈ 150 kcal.

Ce travail complexe est basé sur un petit nombre de sujets mais a permis de montrer combien sont complexes et encore mal connues les relations entre l’alimentation (quantitative et vraisemblablement qualitative, non investiguée ici), le microbiote, l’absorption intestinale, le bilan d’énergie et l’obésité.

Peut-on envisager de contrer l’obésité via une approche nutritionnelle ciblant la flore intestinale ?

Il semblerait que ce soit possible (même si nous manquons encore de recul et de données) en apportant certains nutriments dans l’alimentation susceptibles de modifier qualitativement la flore intestinale en ciblant spécifiquement certaines bactéries.

Première approche : les Prébiotiques

Une alimentation riche en glucides non digérés dans la partie haute de l’intestin, mais largement fermentés dans le cæcocôlon, peut diminuer le poids corporel, le développement de la masse adipeuse et la sévérité du diabète dans plusieurs modèles animaux(6,7). Les glucides non digestibles qui semblent efficaces à cet égard sont ceux qui sont largement fermentés par certaines bactéries de la flore colique notamment les bactéries du genre Bifidobacterium spp. qui se développent davantage dans le côlon et changent ainsi sélectivement la composition du microbiote. Les glucides non digestibles qui ont le plus été étudiés à cet égard sont les fructanes* qui sont de par leur influence sur le microbiote classiquement considérés comme « prébiotiques ».

La fermentation des fructanes dans le côlon permet de stimuler la production de certains peptides par les cellules L endocrines de l’intestin, tels que le glucagon-like peptide-1 (GLP-1). Cette hormone aussi appelée incrétine joue un rôle régulateur de l’appétit, mais est également capable de promouvoir la sécrétion d’insuline par le pancréas et d’exercer un effet favorable sur la réponse à l’insuline. L’administration de fructanes dans la diète des animaux (rats, souris) permet en effet d’améliorer des altérations métaboliques induites par un régime hyperlipidique (effet satiétogène, diminution de la masse grasse, diminution de la glycémie. . .) et ces effets sont principalement gérés par l’augmentation de la production de GLP-1(8,9).

Pour ceci il faut apporter des doses conséquentes de fructanes : une étude en simple insu a permis de mettre en évidence que l’administration de prébiotiques (fructanes) à raison de 2×8 g par jour durant deux semaines permettait de diminuer, en comparaison au placebo (maltodextrine), les sensations de faim et l’appétit, avec pour conséquence une réduction de l’apport énergétique(8).

L’administration de prébiotiques durant une période prolongée (un an) est également responsable d’une diminution de l’indice de masse corporelle chez des adolescentes.
Une amélioration de paramètres cliniques marqueurs de la stéatohépatite non alcoolique, une pathologie largement associée à l’obésité, est également observée chez des patients recevant 16 g de prébiotiques par jour(10).

* Le blé, l’artichaut, la chicorée, les bananes, les asperges, les topinambours et les poireaux sont riches en un fructane particulier, appelé l’inuline.

Deuxième approche : Lactobacillus gasseri

Le lait maternel de femme en bonne santé est une source importante de bactéries lactiques el Lactobacillus gasseri fait partie des souches principales présentes dans ce fluide biologique.
Analyse de 82 études sur les effets des probiotiques (source news.doctissimo.fr)

L’équipe du Pr. Didier Raoult, de l’Unité de recherche sur les maladies infectieuses et tropicales émergentes (CNRS/AMU/Inserm/IRD) s’est livrée à une analyse détaillée des 82 études disponibles sur le sujet « modification de la flore intestinale et poids corporel » : données humaines (17 études cliniques randomisées), données issues de l’agriculture où l’effet attendu est la prise de poids (51 études) et 14 essais sur des animaux de laboratoire (recherche d’un effet anti-obésité pour une utilisation potentielle chez l’homme(11).

Cette analyse montre une association statistique entre prise de probiotiques et variation du poids. Parmi les principaux résultats, la prise de bactéries du type Lactobacillus acidophilus est associée à un gain de poids significatif, tant chez l’homme et chez l’animal. Lactobacillus fermentum et Lactobacillus ingluviei augmentent également le poids, mais uniquement chez les animaux. A l’inverse, Lactobacillus plantarum a été associé à une perte de poids chez les animaux et Lactobacillus gasseri a été associée à une perte de poids à la fois chez les humains obèses et chez les animaux.
Un lien a donc bien été trouvé entre poids et prise de bactéries probiotiques, mais il n’est pas systématique : il dépend du type de bactéries et de l’hôte (humain ou animal). Il faut cependant en tenir compte, comme le soulignent les auteurs dans le communiqué du CNRS : « même s’il existe des biais inéluctables et des conditions expérimentales extrêmement différentes entre les études, l’équipe du Professeur Raoult a montré ici que l’hypothèse d’un lien entre la consommation de probiotiques contenant des Lactobacillus et la régulation du poids était confirmée par l’analyse exhaustive de la littérature ».

Déjà, en 2010, des chercheurs japonais(12) avaient mené une étude dont l’objectif était d’examiner l’impact de ce probiotique sur l’obésité. L’essai clinique multi-centre a été mené en double aveugle, randomisé et contrôlé par placebo, sur 87 sujets ayant un surplus important de graisse abdominale. Après 12 semaines, les sujets traités au L. gasseri avaient perdu en moyenne 4,6 % de graisse abdominale et 3,3 % de graisses sous-cutanées. Leur poids avait diminué de 1,4 % et leur tour de taille de 1,8 %.

Une autre étude confirme ces résultats et a démontré l’efficacité du L. gasseri pour diminuer les niveaux de graisses chez les animaux et l’agrandissement de la taille des adipocytes chez des rats(13). Fait plus important, une étude en janvier 2013(14) a prouvé que l’administration de L. gasseri, d’une part réduisait le poids du corps et celui du tissu adipeux de souris fortement supplémentées en sucrose et d’autre part permettait de déduire les niveaux de glucose chez des souris ayant un « diabète de type 2 ». Les souris recevant pendant 10 semaines une diète enrichie en sucrose et L gasseri ont présenté une baisse de la leptine et de l’insuline dans le sérum. La concentration en leptine est intimement corrélée avec le pourcentage de graisse corporelle et les taux sériques les plus élevés sont toujours retrouvés chez les personnes obèses. Selon cette étude, l’administration de L. gasseri a supprimé l’élévation de la leptine plasmatique, ce qui suggère que la réduction de la masse grasse et du poids est associée à une diminution de la leptine dans le sérum. Des effets similaires avaient déjà été observés dans d’autres études.

Bien sûr il faut raison garder, ne vous attendez pas à fondre du jour au lendemain en prenant uniquement L. gasseri, mais si vous vous prenez en main, tant au niveau sportif qu’au niveau alimentaire, alors Lactobacillus gasseri pourra faire la différence.

Surtout si vous êtes attirés par le sucre…

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(13) Yukio Kadooka , Akihiro Ogawa , Ken Ikuyamab, Masao Sato., The probiotic Lactobacillus gasseri SBT2055 inhibits enlargementof visceral adipocytes and upregulation of serum soluble adhesion molecule (sICAM-1) in rats, International Dairy Journal 21 (2011) 623e627
(14) Ji-Hee Kang*, Sung-Il Yun, Mi-Hee Park, Jun-Hong Park, So-Young Jeong, Han-Oh Park, Anti-Obesity Effect of Lactobacillus gasseri BNR17 in High-Sucrose Diet-Induced Obese Mice,
PLOS ONE (www.plosone.org) 1 January 2013 | Volume 8 | Issue 1 | e54617

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Exercice physique intense et quotidien : ne pas dépasser 45mn!

Sport et durée

Selon James O’KEEFE et Carl LAVIE, il convient de limiter la durée d’un exercice vigoureux et régulier en pratique de ne pas dépasser de 30 à 50mn par jour.

«L’idée selon laquelle la pratique toujours plus intense d’un exercice physique, comme de réaliser des marathons par exemple, ne peut vous faire que du bien est un mythe » déclarent les spécialistes dans leur éditorial. Au contraire, cette pratique est potentiellement délétère.

En effet, un corpus de données s’est accumulé, pour démontrer qu’un exercice trop poussé et pratiqué de manière chronique produit des contraintes insupportables pour le cœur. Même si le risque de tomber mort au cours d’un marathon n’est pas élevé, ne dépassant pas 0,5 pour 100 000 participants.

« Un exercice chronique extrême ne vous tuera pas nécessairement, mais il peut éroder les avantages conférés par un exercice régulier et modéré ».

45 minutes et les effets s’inversent!

Dans une étude chez 416 000 adultes suivis pendant huit ans en moyenne, de 40 à 50 min d’exercice vigoureux quotidiens diminuent le risque de décès d’environ 40%, mais 45 min font figure de point d’inflexion de la courbe, au delà duquel une durée supplémentaire ne se traduit plus en bénéfice.

Pour 30 à 40 min, on observe des réductions d’incidence d’Alzheimer, de maladie coronaire, de diabète, d’ostéoporose et de dépression.

Les dommages au tissu cardiaque d’un exercice excessif en temps et en durée sont documentés. On peut observer des microdéchirures du myocarde, ce qui revient à la normale au bout d’une semaine, pourvu que la session ne soit pas répétée.

La fibrillation auriculaire est trois fois plus fréquente chez les vétérans du marathon. Sous l’effet des contraintes excessives, le stress oxydatif peut également s’accroître, tout comme la fibrose vasculaire. Même les plaques coronaires sont concernées. Elles ont été trouvées agrandies chez des marathoniens réguliers, comparés à des témoins sédentaires.

Une cardiomyopathie intitulée « des philippides », réunissant la constellation des pathologies cardiaques, a été décrite chez des athlètes de l’extrême vétérans.

Les relations entre l’exercice et la santé suivent une courbe en U. A un extrême, les sédentaires purs et durs, et à l’autre les activistes du sport.

Le quotidien du Pharmacien (Heart, 29/11/2012).

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Cancer et nutrition chez le patient adulte: quels compléments nutritionnels conseiller?

La lutte contre le cancer est au premier rang des priorités de santé publique. Si aujourd’hui la cancérologie connait des innovations thérapeutiques réelles et si les avancées technologiques ont été fulgurantes ces dernières années, il ne faut pas mésestimer le rôle d’une alimentation saine et équilibrée dans la prévention et l’accompagnement d’un cancer. De nombreuses études internationales ont permis de préciser les facteurs nutritionnels qui semblent soit fortement impliqués dans le risque de développer un cancer (ce sera le thème d’un autre article), soit en revanche qui apparaissent protecteurs et peuvent être utilisés en accompagnement d’une chimiothérapie où d’une radiothérapie afin d’en accentuer l’efficacité où d’en réduire les effets secondaires néfastes.

Compléments nutritionnels en cancérologie: risques et bénéfices

Les compléments nutritionnels utilisés en cancérologie (avec ou sans l’accord de l’oncologue) sont souvent des micronutriments, des vitamines et des minéraux essentiels au fonctionnement de l’organisme ainsi qu’une large proportion de plantes (1).
Un aspect essentiel concerne l’utilisation de nutriments antioxydants, à cet égard deux théories s’opposent (2). Il a en effet été suggéré que l’utilisation de ce type de compléments, combinée à diverses interventions sur le mode de vie, pouvait avoir un impact sur certains effets secondaires et sur la qualité de vie sous traitement, et éventuellement potentialiser l’effet de certains traitements anti-tumoraux notamment en limitant certaines réactions oxydatives indispensables à la survie cellulaire. Toutefois, ces composés peuvent aussi interférer négativement avec certains cytotoxiques dont le mode d’action passe précisément par des réactions oxydatives au niveau de l’ADN ou des membranes cellulaires. Qui plus est l’apoptose (mort cellulaire) des cellules tumorales dépend en partie de la présence de composés réactifs et la supplémentation pourrait donc avoir un effet anti-apoptotique non souhaitable. N’oublions pas enfin, que certains antioxydants peuvent, selon la dose et le contexte cellulaire, se comporter comme des pro-oxydants.

Bénéfices et risques éventuels d’une supplémentation en antioxydants au cours des traitements et après rémission du cancer (3) :

De nombreux agents de chimiothérapie tels que les anthracyclines (doxorubicine), les sels de platine (cisplatine, carboplatine), les agents alkylants (cyclophosphamide, ifosfamide), les antibiotiques cytotoxiques (bléomycine, mitomycine-C) agissent par l’intermédiaire de la production d’espèces réactives de l’oxygène et l’induction de l’apoptose. Des études précliniques indiquent que l’administration concomitante d’antioxydant réduit l’efficacité de ces chimiothérapies(4-7):

  • N-acétyl-cystéine: in vivo l’administration de N-acétyl-cystéine diminuerait l’activité antitumorale du paclitaxel (8).
  • Vitamine E: les données cliniques demeurent contradictoires : si un effet positif sur certaines complications comme la fibrose radique a été décrit (9), voire une potentialisation de certaines chimiothérapies comme le fluorouracile (10), la supplémentation en α-tocophérol a été associée à un risque de rechute et de seconds cancers majoré dans un essai randomisé incluant des tumeurs ORL (11). L’utilisation extensive de la vitamine E à des doses non physiologiques dans le but d’améliorer la tolérance ou l’efficacité des traitements ou de prévenir les récidives ne saurait donc être recommandée.
  • Vitamine C: à des doses excessives, la vitamine C a des propriétés prooxydantes à l’origine de dommages au niveau de l’ADN dans des modèles précliniques (10). Cependant, la quantité de vitamine C qui peut être stockée par l’organisme reste limitée et la transposition de ces données à la clinique demeure hasardeuse. Seuls deux essais cliniques ont été conduits chez des patients atteints de cancer dans le but de prévenir les récidives avec des résultats peu concluants (12). Dans certains cas la vitamine C diminue même l’efficacité thérapeutique du traitement (c’est le cas avec le bortézomib) sur de nombreuses lignées cellulaires tumorales humaines (13).
  • Caroténoïdes: les résultats issus d’essais d’intervention ou de cohortes en prévention primaire, montrent que la complémentation avec le ß-carotène seul ou combiné à d’autres antioxydants augmente le risque de cancers dans les populations exposées à des facteurs de risque (tabac, amiante, PSA élevé) (14-15). L’augmentation du risque de cancer liée à une supplémentation en bêta-carotènes à fortes doses (20-30 mg/j) est donc jugée convaincante pour le cancer du poumon chez des sujets exposés à ces facteurs de risque. Les guidelines de l’American College of Chest Physicians précisent que, chez les patients ayant des antécédents de cancer du poumon, les compléments en ß-carotène, vitamine E et rétinoïdes, ne sont pas recommandés (niveau de preuve 1) en prévention secondaire ou tertiaire (16).
  • Sélénium: Le sélénium est essentiel à la fonction des séléno-protéines dont un exemple est la glutathion peroxydase qui intervient dans la dégradation des radicaux libres. Deux essais ont été conduits à la dose de 200 μg/j chez les patients traités pour cancer : l’un ne retrouve pas d’effet sur la récidive des cancers cutanés, l’autre retrouvant un effet protecteur vis-à-vis des récidives de cancer de la prostate(17-18).
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Vous l’aurez compris, la prise d’antioxydants à des doses supra-physiologiques au cours d’une chimiothérapie ou d’une radiothérapie, en particulier sans l’avis d’un spécialiste en nutrition, pourrait jouer un rôle antagoniste vis-à-vis de l’effet thérapeutique anticancéreux recherché. Ce sont donc principalement les fortes doses qui font redouter une interférence alors que des apports physiologiques provenant d’une alimentation équilibrée ne peuvent être déconseillés.
Les effets d’une alimentation riche en fruits et légumes, réputée comme contenant plus d’antioxydants naturels multiples que le régime « occidental », semble conférer des avantages en termes de récidive et de survie (19-20) et améliorer la qualité de vie (21). Je vous donnerai, à la fin de cet article, dans le paragraphe récapitulatif, une recette qui permet d’absorber un cocktail d’anti-oxydants sous un faible volume et avec un panel très large de molécules naturelles.

Potentialisation des thérapeutiques conventionnelles: quelles plantes conseiller (22)?

Le curcuma, le chardon-Marie, le thé vert, le soja et le lin sont les plantes les plus connues, les plus utilisées et les plus étudiées pour des propriétés anticancéreuses ; par ailleurs inscrites à la pharmacopée européenne ou française. Ces plantes et surtout leurs composés reconnus comme actifs ont fait l’objet de nombreuses études précliniques ayant permis de montrer des propriétés anticancéreuses sur de nombreuses lignées de cellules, in vitro et in vivo. Il a ainsi été mis en évidence des propriétés antimutagènes, leur capacité à s’opposer à la cancérisation chimio-induite, à inhiber la prolifération cellulaire, l’angiogenèse, de même que les processus d’invasion et de métastase.

Je mettrai ici en avant trois plantes majeures dont on connait un peu mieux les interactions avec les médicaments de chimiothérapie et qui peuvent agir en synergie avec ceux-ci: la curcumine (obtenue à partir du curcuma), la sylimarine (principe actif du Chardon-Marie) et les polyphénols de thé vert.

1.La curcumine:

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La curcumine est un dérivé polyphénolique faisant partie des curcuminoïdes, groupe chimique phénolique. Elle provient de la racine de Curcuma spp. (Zingiberaceae), plante herbacée de la même famille que le gingembre. Cette curcumine a des propriétés antioxydantes et antiinflammatoires largement démontrées.
Des études précliniques in vitro et in vivo ont mis en évidence la capacité de la curcumine à potentialiser l’effet de médicaments cytotoxiques couramment utilisés dans les traitements de cancers. Des études sur des tissus irradiés montrent également un effet favorable. Dans certaines expériences, des cellules résistantes aux traitements ont pu être sensibilisées par la curcumine, ce qui donne à des auteurs l’espoir d’améliorer les traitements devenus inefficaces sur certaines tumeurs.

Médicaments dont l’activité est augmentée par la curcumine: gemcitabine +, cisplatine +, docétaxel +, doxorubicine +, méphalan +, vincristine +, 5-FU +, paclitaxel +, étoposide +, mitoxantrone +,topotécan +, irinotécan +.

Médicaments dont l’activité est diminuée par la curcumine: Méchloréthamine et Cyclophosphamide (Endoxan) – camptothécine (Campto) – doxurubicine (Adriamycine)

Les premiers résultats cliniques de l’utilisation de la curcumine dans le traitement du cancer datent de 1987, avec l’étude de Kuttan et al. (23). Ces travaux rapportent un effet bénéfique topique de la curcumine utilisée localement dans le traitement de cancers des voies aérodigestives et de leucoplasie.

Les études in vitro et in vivo ont montré que le curcuma présente une activité inhibitrice sur les cancers animaux et humains en régulant les voies de signalisation cellulaire de la transduction (NFkb, Akt, MAPK, p53, AR et ER), activant ainsi l’apoptose des cellules précancéreuses ou cancéreuses.

CURCUMA-FLEUR

Un des effets les plus notables de la curcumine est son pouvoir cytotoxique et sa capacité à induire l’apoptose dans différentes lignées cellulaires cancéreuses, ce qui en fait un agent anticancéreux potentiellement intéressant. Au niveau cellulaire, la curcumine inhibe la prolifération et arrête le cycle des cellules issues de différentes tumeurs dont celles du côlon, du sein, du rein, de la prostate, de mélanomes, d’origine lymphoïde, myéloïde, ou épithélial (24-30).

Une des autres explications aux propriétés anticancéreuses de la curcumine est sa capacité à inhiber les enzymes du métabolisme de phase I de type cytochrome P450 (CYP) et à induire les enzymes de phase II du type glutathione S-transferase (GST) ou epoxide hydrolase. Ces actions rendent compte des effets protecteurs de la curcumine contre différents toxiques chimiques et mutagènes (25,31).

Le curcuma a aussi une action inhibitrice de la néoangiogenèse nécessaire à l’invasion et à la prolifération. Le curcuma présente un effet anti-angiogénique en inhibant les metalloprotéinases matricielles (32,33) qui dégradent la matrice extracellulaire et sont impliquées non seulement dans les processus physiologiques (ex. cicatrisation) mais aussi le processus d’invasion tumorale. Il inhibe (34) notamment le VEGFR (vascular endothelial growth factor receptor).

Enfin des études récentes ont de plus montré que la curcumine pouvait diminuer le phénomène de résistance multiple ou multi-drug resistance (MDR), une des causes fréquente d’échec à la chimiothérapie chez le patient cancéreux. Cette action résulte d’une diminution de l’efflux cellulaire des molécules anticancéreuses via l’inhibition du transport par MRP1 (multidrug resistance protein 1) ou par les P-gp (P-glycoprotéine) (35,36).

Bava (37) a montré que pour les tumeurs réfractaires au taxol, l’adjonction de curcuma pourrait donner de meilleurs résultats.
Kumar (38) a montré que  le curcuma améliorait les effets des radiothérapies et empêchait le développement de radio résistance en étudiant les souris sarcomateuses et Patel (39) que l’association curcuma-folfox était plus efficace que le folfox seul.
S’il n’existe pas d’étude clinique de traitement du cancer par le curcuma, malgré toutes les études expérimentales, ce dernier a une place privilégiée dans la prévention et l’accompagnement des cancers. L’ensemble des études expérimentales menées avec la curcumine ont permis d’observer qu’elle inhibe le cancer à toutes les étapes de son développement: commencement, promotion et progression. La curcumine est à prendre pendant toute la durée de la chimiothérapie mais en faisant une pause les 2 jours qui précédent et qui suivent la chimiothérapie (donc les 5 jours qui encadrent la chimiothérapie).

2.Le Chardon Marie et son principe actif, la sylimarine:

Surtout étudiée pour ses propriétés hépatotropes et notamment pour ses propriétés hépatoprotectrices visà- vis de xénobiotiques, la sylimarine peut potentialiser l’activité des Doxorubicine +, paclitaxel +, cisplatine +, carboplatine +(22). De plus quelques études précliniques in vitro et in vivo suggèrent que la silymarine pourrait limiter les atteintes hépatiques et rénales induites par certains médicaments anticancéreux comme le cisplatine (40) et la doxorubicine (41).

Ces résultats sont favorables à l’association de la sylimarine à ces traitements conventionnels pour limiter leur toxicité et optimiser leur effet.

3.Les polyphénols du thé vert (épigallocatéchine-3-gallate ou EGCG):

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Ces derniers ont montré leur intérêt potentiel en combinaison avec divers médicaments anticancéreux et avec la radiothérapie, ils augmentent l’activité notamment des Doxurubicine +, tamoxifène +, cisplatine +, paclitaxel +, gemcitabine + , 5-FU +, mitomycine C +, erlotinib +, bortezomib +/-.
L’EGCG et les autres catéchines du thé vert agissent en inhibant la libération du facteur de nécrose tumorale alpha(TNF-α) mais aussi par inhibition de la télomérase.
Le thé vert intervient aussi bien dans la prévention du cancer qu’à tous les stades de son développement (prolifération, apoptose), mais également en complément des traitements conventionnels qu’il optimise (42). Une étude sur des modèles animaux a montré que l’association du thé vert à un traitement de référence dans le cancer du sein (tamoxifène) était plus efficace qu’avec le traitement seul (43).

Réduction de la toxicité des chimiothérapies:

Nous l’avons vu, la curcumine et la sylimarine permettent déjà de protéger l’organisme de certains effets toxiques des chimiothérapies. Par ailleurs, la possible réduction de la toxicité des chimiothérapies sous l’effet de divers antioxydants a été étudiée. Plusieurs revues systématiques récentes ont recensé les essais randomisés publiés sur le sujet (44-48):

  •  Glutathion: certains essais font état d’une réduction de neurotoxicité sous l’effet du glutathion
  •  Mélatonine: sa supplémentation permettrait une réduction de myélotoxicité, de perte de poids et d’asthénie (niveau 2).
    En revanche, pour les vitamines A, E, ainsi que les solutés multivitaminiques et minéraux, les études sont de faible puissance et aucune réduction de toxicité ne peut être affirmée (niveau 2).

Prise en charge des effets indésirables:

  • Nausées et vomissements provoqués par les chimiothérapies: le Gingembre (Zingiber officinalis)
    Le gingembre possède une activité antiémétique, à la fois démontrée chez l’animal et confirmée par de nombreux essais cliniques (51). Les constituants actifs agissent probablement comme antagonistes des récepteurs 5-HT3. Pour traiter les symptômes nauséeux, il est important de noter que la dose à prendre avant une chimiothérapie est de 0,5 à 2g de poudre de rhizome (plus on se rapproche de 2 g plus on est efficace) puis 0,5 à 2g toutes les 4h.
  • Dermites induites par la radiothérapie (notamment du sein): pommade à base de souci des jardins ou calendula (Calendula officinalis):
    Une pommade à base de soucis des jardins ou calendula (Calendula officinalis L.) (pommade par digestion au calendula, BoironTM) a été comparée à une crème à base de trolamine (Biafine®, Johnson & JohnsonTM) pour la prise en charge des dermites induites par la radiothérapie chez des malades atteintes de cancer du sein, dans un essai randomisé et contrôlé en simple insu (les patientes connaissaient la nature du traitement). L’incidence des dermatites aiguës de grades 2 et 3 a été moins importante dans le groupe calendula (41 % contre 63 % ; p<0,001). Dans le groupe calendula, aucun arrêt de traitement du fait de la toxicité dermique n’a été observé tandis que dans le groupe trolamine 12 malades ont dû arrêter les irradiations avec une durée moyenne d’arrêt de dix jours. Quatre cas de réaction allergique ont été observés dans le groupe trolamine contre aucun dans le groupe calendula. La douleur maximale moyenne a également été moindre dans le groupe calendula (52).

Voilà, vous l’aurez compris j’ai essayé d’y voir un peu plus clair dans un domaine très compliqué et passionnant en essayant de pointer du doigt les nutriments majeurs qui ont fait leur preuve pour accompagner et/ou potentialiser une chimiothérapie ou une radiothérapie. J’ai laissé de côté l’importance de la nutrition, de l’activité physique et de l’excès de poids que je reprendrai dans un prochain article. Vous trouverez également ci-après un récapitulatif qui pourra vous aider concrètement à mettre en place un plan d’action et de soutien en cas de survenue d’un cancer. Il faut tout faire pour améliorer les thérapies complémentaires mais pas au petit bonheur la chance, sur des bases sérieuses à initier et à discuter au cas par cas avec son médecin oncologue.

Yvan AVRAMOV – Docteur en Pharmacie

Récapitulatif: à mettre en place avec l’accord de son médecin et/ou oncologue

    • Curcuma/curcumine: (J = jour de la chimiothérapie):
      – Pendant toute la durée de la chimiothérapie mais en évitant de prendre de la curcumine ou du curcuma les 2 jours qui précédent et qui suivent la chimiothérapie (donc les 5 jours qui encadrent la chimiothérapie): il faut prendre 100 mg 2 fois par jour de curcumine (attention je parle bien de curcumine pas de curcuma). Il existe des compléments alimentaires concentrés en curcumine.
      -En post-chimiothérapies et pendant plusieurs années: faire des cures de curcuma Bio en gélules ou comprimés à raison de 1 à 1,5 g/j de curcuma (par ex. 3 cures de 2 mois dans l’an).
      Les produits associant du poivre(ou pipérine) augmentent considérablement la biodisponibilité de la curcumine (voir ma vidéo à ce sujet). Il est possible aussi d’utiliser les nouvelles curcumines comme la curcumine fixée sur des gamma-cyclodextrines, ce qui permet une biodisponibilité de la curcumine x 40!
      – Pendant la Radiothérapie : 500 mg à 1000 mg de curcumine par jour, en continuant 1 à 2 mois après l’arrêt de la radiothérapie.
    • Chardon Marie Bio:
      Pendant toute la durée de la chimiothérapie: prendre 2 gélules 2 à 3 fois par jour (dosées à 200 mg de chardon Marie). Pas de risques de toxicité ou d’effets secondaires.
    • Thé vert Bio:
      Prendre des gélules de thé vert Bio (en prenant soin de commencer à une faible dose car certaines personnes supportent mal le thé vert, par exemple 1 gélule 2 fois par jour, si bien supporté augmenter la dose et toujours bien s’hydrater dans la journée, minimum 1,5 L d’eau/jour) ou bien faire une infusion d’1 litre que l’on boira dans la journée et tous les jours (idem augmenter les doses progressivement pour arriver à boire environ 1 litre/jour). A utiliser entre les chimiothérapies en faisant également une interruption de 5 jours autour des perfusions/chimiothérapies.
    • Mélatonine:
      Prendre 2 mg 30 min à 1h avant le coucher.
    • Prévention des nausées et vomissement:
      Comprimés ou gélules de gingembre Bio:pour traiter les symptômes nauséeux, il est important de noter que la dose à prendre avant une chimiothérapie est de 0,5 à 2g de poudre de rhizome (plus on se rapproche de 2 g plus on est efficace) puis 0,5 à 2g toutes les 4h.
    • Prévention des dermites liées à la radiothérapie:
      Appliquer, 1 h avant l’exposition, de la pommade à base de soucis des jardins ou calendula ainsi qu’après l’exposition (plusieurs fois de suite si nécessaire).
    • Exemple d’un apport d’antioxydants complet à doses physiologiques (52): le guacamole
      Préparez du guacamole avec 2 avocats mûrs, 2 tomates hachées (ou mieux sauce tomate), 1/2 jus de citron, 1/2 oignon râpé, 1 gousse d’ail écrasée, 4 cuillères à soupe de yogourt nature, sel et poivre. Consommer ce guacamole avec des légumes coupés en morceaux/bâtonnets: carottes, chou-fleur, céleri, fenouil, concombre, poivrons…
      Cette recette apporte: vitamine C (poivron, citron, tomate), béta-carotène (carotte), sulforaphane et indole-3-carbinol (chou-fleur), quercétine (oignon), allicine (ail), lycopène (tomate), sélénium et germanium (ail), fibres, inuline, minéraux (légumes).
      Essayer de prendre 3 fois par semaine une bonne portion de guacamole avec les légumes.

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8 gels spécial articulations contre les douleurs et les traumatismes…

Article paru dans Santé Magazine…Gel au silicium contre les douleurs et les traumatismes!

À effet froid, anti-inflammatoires ou chauffants, ces gels réduisent les douleurs et les traumatismes articulaires. Leurs atouts ? Une action rapide et ciblée. Nos conseils pour faire le bon choix et trouver celui qu’il vous faut.

Sportifs ou non, jeunes ou moins jeunes, on a presque tous été confrontés, un jour ou l’autre, à des douleurs articulaires. Qu’il s’agisse de raideurs, de microtraumatismes dus à une activité physique soutenue ou de pathologies inflammatoires comme l’arthrose ou encore la polyarthrite rhumatoïde, un gel “spécial articulations” est utile.

Il diminue rapidement la douleur et évite les troubles digestifs que peut entraîner la prise d’un antalgique par voie orale. Suffisant dans de nombreux cas, il peut toutefois, si la douleur résiste, être associé à du paracétamol ou, plus efficace, à un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) par voie orale, en l’absence de contre-indication (ulcère gastroduodénal, prise d’anticoagulants).

Les différentes familles de gels « spécial articulations »

En cas de douleur vive…

Lorsque l’articulation est gonflée et douloureuse, le froid et/ou les gels renfermant un AINS sont particulièrement efficaces.

On peut donc les appliquer pour soulager une entorse, une tendinite, ou au cours d’une poussée douloureuse d’arthrose ou d’arthrite.

  • Le froid, en provoquant une vasoconstriction, réduit l’inflammation locale et l’œdème. Il apporte aussi un effet antidouleur immédiat.
  • L’AINS diminue lui aussi l’inflammation et la douleur, et son action dure plusieurs heures. La bonne idée : l’utiliser après avoir appliqué du froid.

Si la gêne articulaire est modérée ou chronique

Mieux vaut privilégier les gels à base de plantes dont l’action sur les douleurs articulaires est reconnue.

Si la gêne s’accompagne d’une raideur articulaire importante, par exemple après un effort physique intense ou en cas de rhumatismes chroniques, un gel à effet chauffant est conseillé. Il va aider à détendre les muscles et les tendons qui “raidissent” l’articulation.

Les précautions à prendre

Même si le risque de passage à travers la peau est très faible, toutes les références qui renferment des huiles essentielles sont, par prudence, à éviter au cours de la grossesse. Celles contenant un AINS sont contre-indiquées dès le sixième mois de grossesse, ainsi que chez les enfants âgés de moins de 15 ans. Par ailleurs, il ne faut pas appliquer ces produits sur une peau lésée ou irritée (coupure, égratignure ou eczéma), ni exposer la zone concernée au soleil.

On consulte un médecin si :

  • l’œdème ou la douleur empêche de mobiliser correctement l’articulation ;
  • aucune amélioration n’est constatée après deux jours de traitement.

Un gel à effet froid

Son nom : Arnican Freeze, Cooper, environ 7 € le tube de 100 g.

La composition : de l’alcool, du menthol et un extrait d’arnica.

Le + : le menthol, en agissant sur des récepteurs spécifiques à la surface de la peau, procure un effet frais et antalgique. L’extrait d’arnica, calmant et décongestionnant, permet, lui, de potentialiser cette action.

Le – : moins puissant que les poches de glace utilisées en traumatologie.

Dans quel cas ? Pour soulager des blessures articulaires légères (coup, choc sur une articulation…) ou une poussée inflammatoire aiguë d’arthrose ou d’arthrite. À partir de 6 ans.

En pratique : appliquer sur la zone sensible, en massant très légèrement jusqu’à pénétration complète de la crème.

Le conseil du pharmacien : placer le gel au réfrigérateur afin d’augmenter la sensation de froid. En cas d’entorse, une douleur vive qui gêne le mouvement de l’articulation, préférer à la crème l’application d’une poche de glace pour générer un froid plus intense.

Un gel 2 en 1

Son nom : Cliptol Gel, (Pierre Fabre), environ 6 € le tube de 50 g.

La composition : de l’ibuprofène à 5 % et du lévomenthol.

Le + : l’action de l’ibuprofène, un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS), est potentialisée par le lévomenthol qui refroidit et donc insensibilise la zone atteinte. Il procure un soulagement immédiat.

Le – : l’usage prolongé d’un AINS en application locale n’est pas recommandé.

Dans quel cas ? Pour soulager une douleur due à une entorse, une tendinite ou encore une poussée douloureuse d’arthrose ou d’arthrite. À partir de 15 ans. Attention ! En raison de la présence de menthol, ce gel ne doit pas être utilisé au cours de la grossesse, ni en cas d’antécédent de convulsions ou d’asthme.

En pratique : appliquer sur la zone douloureuse et masser légèrement jusqu’à pénétration complète du gel. Faire jusqu’à trois applications par jour.

Le conseil du pharmacien : ne pas dépasser quatre à cinq jours de traitement sans avis médical.

Un gel anti-inflammatoire

Son nom : VoltarenActigo 2 % Intense Gel (Novartis), environ 6,40 € le tube de 30 g.

La composition : du diclofénac de diéthyloamine à 2 %.

Le + : un médicament qui renferme un AINS à forte concentration. Une formule à libération prolongée (12 heures) qui permet de passer de trois à deux applications quotidiennes.

Le – : l’effet antidouleur n’est pas immédiatement perçu comme après une application de froid.

Dans quel cas ? Pour soulager une douleur vive lorsque l’articulation est enflée et douloureuse : entorse ou poussée rhumatismale d’arthrose ou d’arthrite. Dès 15 ans.

En pratique : une application matin et soir à 12 heures d’intervalle en massage léger et prolongé sur la zone douloureuse. Pas plus de quatre jours de traitement.

Le conseil du pharmacien : en cas d’entorse, on peut bander l’articulation après avoir appliqué le gel pour accroître son efficacité. Le bandage est contre-indiqué en cas d’antécédents d’ulcère gastroduodénal, car le risque de passage de l’AINS dans le sang augmente, et le risque d’effets indésirables digestifs également !

Un gel rafraîchissant à base de plantes

Son nom : Ostéophytum Gel (Les 3 Chênes), environ 10,50 € le tube de 100 ml.

La composition : des extraits d’arnica, de reine-des-prés, de sceau de Salomon, de marronnier d’Inde, d’harpagophytum, et de réglisse ; des huiles essentielles de genièvre, de coriandre et de menthe.

Le + : une formule qui associe des extraits de plantes anti-inflammatoires, antalgiques et anti-œdémateuses (arnica, harpagophytum, reine-des-prés) à des huiles essentielles anti-rhumatismale (genièvre) et rafraîchissante (menthe). Le marronnier d’Inde stimule la circulation et aide à résorber l’inflammation locale.

Le – : l’effet n’est pas immédiat.

Dans quel cas ? Pour soulager des douleurs articulaires après une activité sportive intense ou rhumatismales. Dès 15 ans. À éviter en cas d’antécédents d’asthme ou de convulsions ou d’allergie aux salicylés.

En pratique : appliquer deux fois par jour en massages légers.

Le conseil du pharmacien : en cas de peau réactive, faire d’abord un test sur une petite surface de peau.

Un gel au silicium

Son nom : Kotor Gel Articulaire (Kotor Pharma), entre 12,50 € et 14,50 € le tube de 100 ml.

La composition : du silicium organique, un extrait d’harpagophytum, des huiles essentielles de gaulthérie, de katafray, de poivre noir et de menthe poivrée.

Le + : du silicium à forte concentration, indispensable à la formation du cartilage et à la minéralisation osseuse, de l’harpagophytum, reconnu pour soulager les douleurs d’arthrose. Les huiles essentielles de gaulthérie, de katafray, de poivre noir et de menthe sont antalgiques et anti-inflammatoires.

Le – : une odeur de plantes assez prononcée.

Dans quel cas ? Pour soulager des douleurs rhumatismales chroniques (arthrose). À partir de 6 ans. Pas d’utilisation en cas d’allergie à l’aspirine ni, par précaution, en cas d’asthme ou d’antécédents de convulsion.

En pratique : appliquer un peu de gel sur la zone douloureuse deux ou trois fois par jour en massages légers.

Le conseil du pharmacien : on peut utiliser ce gel pour soulager des douleurs liées à une activité sportive intense.

Un roller contre les douleurs articulaires

Son nom : Phytosun Arôms Roll’on Articulations (Omega Pharma), environ 9,90 € le tube roll’on de 50 ml.

La composition : une association de 10 huiles essentielles (gaulthérie, thym à thymol, romarin, cajeput, eucalyptus citronné, gingembre…) et de baume de Copaïba.

Le + : une présentation en roller qui évite de se salir les mains. L’action de plusieurs huiles essentielles utilisées pour soulager les douleurs articulaires et musculaires ; de l’huile de copaïba, cicatrisante, anti-inflammatoire et antirhumatismale.

Le – : l’odeur des huiles essentielles est puissante.

Dans quel cas ? Pour soulager des raideurs ou des tensions articulaires chez les sportifs ou au cours des douleurs articulaires chroniques. À partir de 7 ans. Pas d’utilisation en cas d’asthme, d’antécédents de convulsion ou d’allergie à l’aspirine.

En pratique : appliquer le roller sur les zones douloureuses, trois à quatre fois par jour.

Le conseil du pharmacien : faire suivre l’application d’un massage manuel avant que le gel ne sèche. Lavage de mains impératif ensuite !

Un gel décontractant

Son nom : Chondrostéo Gel, Laboratoires EA pharma, environ 12,50 € le tube de 100 ml.

La composition : des huiles essentielles de gaulthérie, de gommes d’encens et d’élémi, du vanillyl butyl éther, un actif chauffant.

Le + : une formulation à l’action chauffante combinée à l’effet anti-inflammatoire de la gaulthérie. Les huiles essentielles de gomme d’encens et d’élémi, antalgiques, agissent en synergie.

Le – : une odeur assez prononcée d’huiles essentielles et de plantes.

Dans quel cas ? Contre des raideurs articulaires après une activité sportive ou pour dérouiller les articulations en cas d’arthrose ou d’arthrite. Attention, la chaleur ne convient pas en cas de douleur vive ou d’articulation très enflammée ! Dès 15 ans. Pas d’utilisation en cas d’asthme, d’antécédents de convulsion ou d’allergie aux salicylés.

En pratique : appliquer en massage léger, deux à trois fois par jour.

Le conseil du pharmacien : mieux vaut faire un test préalable sur une petite surface de peau pour vérifier la bonne tolérance du gel.

Un gel chauffant

Son nom : Baume Arôma, Mayoli Spindler, environ 8 € le tube de 100 g (5,80 € environ le tube de 50 g).

La composition : du salicylate de benzyle, des huiles essentielles de girofle et de piment de la Jamaïque.

Le + : un effet chauffant rapide et prolongé, les huiles essentielles potentialisant l’action des dérivés salicylés. Un médicament utilisé depuis longtemps pour soulager les raideurs articulaires ainsi que les douleurs musculaires.

Le – : l’odeur de plantes est assez prononcée.

Dans quel cas ? En cas de rhumatismes chroniques ou de contractures musculaires survenues après un effort physique intense ou dues à une mauvaise posture. Attention, pas de chaud en cas d’inflammation aiguë ! À partir de 7 ans. Pas d’utilisation en cas d’antécédents de convulsion (présence de menthol), d’asthme ou d’allergie aux salicylés.

En pratique : appliquer une à deux fois par jour en léger massage sur la zone douloureuse.

Le conseil du pharmacien : faire un test de tolérance avant l’application pour éviter tout risque de brûlure….

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Plantes méditerranéennes: un patrimoine millénaire

Dès les origines, où qu’il soit, l’homme a certainement puisé dans la nature environnante les aliments et les remèdes dont il avait besoin.

Aussi loin que l’on remonte, on constatera que l’histoire de la phytothérapie se confond avec celle de la médecine, et j’aurais tendance à dire que ceci est encore plus vrai pour le bassin méditerranéen.

Dans les médecines de l’Orient méditerranéen, le droguier suméro- akkadien, vers 2300 avant J.-C., comptait 250 variétés de substances végétales.

L’Egypte joue ensuite un rôle primordial dans l’emploi et la culture des plantes médicinales en apportant une conception métaphysique de la maladie et de son traitement. Dès la plus haute Antiquité, les textes parlent des plantes de la vie et la médecine égyptienne  sefforce de traiter l’homme dans sa globalité : c’est dans cette médecine traditionnelle que l’on retrouve les fondements de ce que l’on appelle la «psychosomatique », car les médecins soignaient à la fois le corps et l’esprit.

Ces thérapeutes égyptiens utilisaient déjà la menthe, le grenadier, le lin, le fenouil, l’olivier, le genévrier, la cannelle, la gomme arabique, l’encens, etc.

Les Grecs vont ensuite hériter, par l’intermédiaire des Perses, des connaissances des anciennes civilisations orientales.

C’est dans une des plus riches villes d’Ionie, Milet, que les premiers « curieux de la nature », c’est ainsi qu’ils aimaient se nommer, vont chercher à donner des explications des phénomènes naturels par le seul moyen de la raison. Ils prendront ainsi le nom de physiciens ou de physiologues, en référence à la physis (nature) et certains de leurs noms sont parvenus jusquà nous emprunts d’une certaine célébrité : Thalès, AnaximandreAnaxagore ou encore Héraclite.

C’est aussi sur les rives de la Méditerranée que va naitre et s’épanouir une nouvelle science : la botanique.

Si les plantes, dès l’Antiquité, étaient sujettes à de nombreuses réflexions philosophiques, certains penseurs vont apporter une lueur scientifique dans l’art qu’ils enseignaient.

C’est le cas de Théophraste (372-287 av.J.-C.) considéré comme le père de la botanique scientifique et auteur d’une « Histoire des Plantes », mais aussi de Dioscoride (40-90 après.J.-C.) qui inventorie plus de 519 espèces de plantes dans un célèbre traité en cinq volumes, De materia medica, qui fit autorité en Europe jusqu’au Moyen Age.

Hippocrate (384-322), appelé le « Père de la Médecine » reconnait une cause « naturelle » à chaque maladie mais aussi institue comme règle que la thérapeutique doit aider la force régénératrice de la nature.

Le Corpus Hippocraticum publié 100 ans après sa mort indique qu’il utilisait 230 plantes dont l’ail, l’oignon, l’hysope, la scille, le pavot, le fenouil, la sarriette, la menthe, les olives, la belladonne.

Tout ce savoir s’est ensuite répandu au Moyen-Orient, en Perse et chez les Arabes.

Avant la Renaissance, l’Occident ne connaitra la science médicale grecque qu’à travers des ouvrages arabes, traduits en latin.

Parmi ces auteurs arabes, le génie universel d’Avicenne (Ibn Sina 980-1037 apr. J.-C.) est exceptionnel: il énonce la règle fondamentale que le tout est plus grand que la somme des parties. Cette loi est toujours valable en phytothérapie, l’action thérapeutique d’une plante entière est différente de celle de ses principes actifs isolés.

L’influence d’Avicenne dépasse rapidement les frontières de la péninsule ibérique et de l’école de Cordoue à travers les écoles du Caire, de Séville, de Narbonne, d’Arles et de Béziers.

Dans le même temps, en Italie, au sud-est de Naples, brille de tous ses feux l’Ecole de Salerne qui fut rendue célèbre par sa publication vers 1066 du « Régime de santé de Salerne » qui constitue une sorte de guide pour une vie saine.

C’est dans ce recueille que l’on recommande la sauge par une phrase restée célèbre :

« Un homme peut-il mourir alors que la sauge fleurit dans son jardin ? ».

Puis au cours des siècles qui suivirent, de nouvelles drogues furent introduites (thé, café, cacao) tandis que des botanistes de renom travaillent dans des jardins de plantes médicinales et écrivent de remarquables ouvrages (Matthioli, Fuchs, Lobel) que les progrès de l’imprimerie permettent de diffuser en grand nombre.

Peu à peu l’érudit, le botaniste, le savant cède le pas au scientifique qui passe au crible de l’expérimentation toutes ces connaissances accumulées au cours des siècles. Ce sera l’avènement de la biologie et de la chimie qui permet d’obtenir les principes actifs à l’état pur et de tester leurs effets physiologiques par les méthodes de la pharmacologie moderne (morphine tirée de lopium, quinine du quinquina, atropine de la belladone, colchicine du colchique etc).

Ce court résumé historique du lien qui unit l’homme à la plante depuis des siècles met en exergue le rôle joué par les civilisations méditerranéennes qui ont tour à tour, développé une pharmacopée végétale nous permettant de comprendre l’efficacité de leurs thérapeutiques.